Kentin : Ça avance les répètes ?

Maryko : … On a commencé qu'hier tu sais...

Kentin : Oui, mais tout le monde est surexcité. Ça va être une tuerie ! En plus il paraît que tu vas chanter :-D

Maryko : … Je vais tuer Rosalya et je reviens.

Kentin : Arrêtes, t'adore chanter.

Maryko : Oui, mais pas un public.

Kentin : Imagine que ce soient des légumes.

Maryko : … Tu me vois chanter devant des poireaux ?

Kentin : Je voyais plus des patates, mais fais comme tu veux.

Maryko : C'est pas un légume.

Kentin : Ça revient au même.

Lysandre : Maryko ? J'ai réfléchis pour le duo. Tu connais Blood Red Shoes ?

Maryko : Oui, mais j'aurais voulu éviter de donner un morceau un plus...

Lysandre : Castiel survivra, la basse est presque inexistante, elle ne fais que soutenir la guitare. Et Nathaniel fait d'énorme progrès. Je l'entendais tout-à-l'heure, c'est incroyable. Y a encore du travail, mais ça ne devrait pas poser de problème.

Maryko : D'accord. Tu as choisi la chanson, ou... ?

Lysandre : J'hésite encore. Je pense faire un premier tri, puis on choisira ensemble.

 

 

Alexy : Vous faîtes quoi cet après-midi ?

Tous : On bosse.

Castiel : J'te rappelle qu'on à un concert à préparer.

Alexy : Mais regardez moi ce beau soleil ! Me dîtes pas que vous allez rester enfermés dans une cave tout l'après-midi !

Nathaniel : Pas une cave, un sous-sol.

Maryko : Ils ont raison Alexy.

Alexy : Et toi ? Tu fais quoi ?

Maryko : Moi ? Et bien...

 

*Je regarda la ciel par la fenêtre. C'est vrai qu'il fait beau... Je peux toujours travailler dehors, rien ne m'oblige à rester enfermée... Mon regard se posa sur une silhouette dans la cours. Non... Ça ne pas être lui...*

 

Alexy : Fuwa ?

Maryko : Je... J'ai du travail. On se voit plus tard, d'accord ?

 

*Pourquoi je panique ? Si ça se trouve c'est même pas lui... Mon cœur battait à vive allure pendant que je dévalais les escaliers. Et si il m'avait retrouvée ? Je ne peux pas rester ici, faire courir un risque aux autres... Il faut que je quitte le lycée sans qu'il me voit. Faut que je me fonde dans la foule. Faîtes qu'il ne me voit pas...*

 

??? : Alors comme ça on m'évite ?

Maryko : Dake ! Quelle surprise !

Dake : C'est plutôt à moi de dire ça. Tu disparais du jour au lendemain, sans un mot. J'ai eu du mal à te retrouver. Heureusement, les cheveux roses ne cours pas les rues...

 

*Il attrapa une de mes mèches de cheveux, et commença à jouer avec en l'enroulant entre ses doigts*

 

Maryko : Bon, qu'est-ce que tu veux ?

Dake : Rien. Juste savoir comment tu vas après tout ce temps.

Maryko : Tu en parles comme si ça faisait une éternité qu'on s'était pas vu. Ça fait à peine un mois.

Dake : Peut-être, mais un mois sans toi c'est une éternité. On a donc du temps à rattraper. Tu es libre cet après-midi ?

 

*Comme si je pouvais refuser... Il me tendit son bras que je fus obliger d'attraper. Kentin, s'il-te-plaît, aide-moi... Il m'a retrouvé, et il va me faire payer mon absence... Il a toujours son sourire carnassier... Sortez moi de ses griffes, je ne veux pas être sa proie....*

 

Dake : Bon, qu'est-ce que tu veux faire ?

Maryko : Euh, je sais pas, comme tu veux.

Dake : Hum... Je sais. Je vais t'offrir quelque chose pour fêter nos retrouvailles.

Maryko : Mais qu'est-ce que vous avez tous à vouloir m'offrir des trucs ?

Dake : … « Tous » ?

Maryko : Euh... Oui, Rosa m'a offert ce T-shirt...

Dake : Et bien elle a bon goût cette « Rosa ». Ça fait longtemps que je ne t'avais pas vu aussi rayonnante.

Maryko : Changer d'environnement me fais du bien. Je n'aime pas rester longtemps au même endroit. C'est déjà un record que je sois restée presque 6 mois au lycée.

Dake : Tu aurais dû venir avec moi en Australie. Les plages sont magnifiques. Je sais à quel point tu aime la mer...

Maryko : Oui, mais tu sais aussi à quel point je n'aime pas la chaleur.

Dake : C'est pour ça que tu es aussi froide. Tu devrais prendre le soleil plus souvent.

Maryko : A ton avis, je suis en train de faire quoi ?

Dake : Toujours aussi aimable à ce que je vois. Tiens nous y sommes.

Maryko : Mais... C'est un magasin de lingerie ! 0.0

Dake : Bah oui, je n'ai pas le droit de t'offrir des sous-vêtements ?

 

*Mon dieu, qu'est-ce qu'il manigance encore ? Il me fit essayer plusieurs ensembles, mais aucun ne lui plaisait*

 

Dake : Hum... Ils te vont bien, mais je suis sûr que tu es mieux sans...

Maryko : Bordel Dake !

Dake : Bon, tant pis. Choisi celui que tu veux.

 

*J'en pris un au pif. De toute façon il finira au fond de mon placard. Jamais je ne porterai l'un de ses cadeaux*

 

Dake : Je ne sais pas toi, mais tout ça m'a donné soif. J'ai vu un magasin un peu plus loin. Tu veux quelque chose ?

Maryko : Non, prends ce que tu veux.

 

*Et il me laissa seule. J’hésitais à fuir durant son absence, mais ce serait pire s'il me retrouvait. Ce qui arrivera forcement, puisqu'il venait de le faire. Je me laissa choir sur le bord du trottoir. Tant pis pour ma dignité, ça fait longtemps qu'elle est parti dans le caniveau. Des larmes ne tardèrent pas à la rejoindre. Elles coulaient le long de mes joues et je pleurais sans bruit. J'inventerai une excuse bidon s'il me demande ce qui c'est passé. Je veux juste pleurer*

 

 

Castiel : Démon ! Démon ? Tain mais où il est passé ce sale clébard ?

Démon : WOUF !

Maryko : Wouf ? … Ah !

Castiel : Démon ! … Maryko ?

Maryko : Euh... Gentil chien...

Castiel : Démon, couché.

 

*Le chien obéit à ce qui devait être la voix de son maître. Je leva la tête pour voir qui venait de me sauver... Castiel ?! 0.0*

 

*Merde, c'est bien elle... En plus elle pleure... Je suis sensé faire quoi moi ?*

 

Maryko : … C'est ton chien ?

Castiel : Oui. N'ais pas peur, il ne fait pas de mal à une mouche.

Maryko : Mais, c'est que j'ai peur des chiens...

Castiel : Un chien qui a peur d'un autre chien... On aura tout vu.

Maryko : Castiel... Aide-moi...

Castiel : Démon ne te fera aucun tu sais.

Maryko : Non... Je... Castiel, je peux te demander un service ?

 

*Elle leva les yeux vers moi. Pourquoi tu prends ton air de chien battu ? Comme si je pouvais refuser... Et ces larmes qui n'arrêtent pas de couler en silence... Merde !*

 

Castiel : Maryko, je ferai tout pour toi. Je te décrocherais la lune s'il le faut !

Maryko : Que... Castiel, je ne te demande pas la lune, mais merci de me le proposer ^_^

 

*Mais qu'est-ce que je raconte moi ? En tout cas elle à l'air d'avoir retrouvé le sourire*

 

Maryko : Non, je voudrais que... Que tu gueule pour moi.

Castiel : Pardon ?

Maryko : Dans ma chanson. Je voudrais que tu gueule.

Castiel : Euh... Bien sûr, tout ce que tu veux...

 

*J'hésite... Je n'ai pas envie de le mettre en danger, mais j'ai besoin d'aide...*

 

Maryko : Castiel, en fait je...

Dake : Hé ! Tu fais quoi là ! :@

Maryko : Dake ?!

Dake : Mais, tu pleures ? Toi là ! T'as pas honte d'avoir fait pleurer ma copine ?

Maryko : Non Dake, écoutes...

Castiel : … Copine ? OK je vois. Démon au pied.

Maryko : Castiel...

 

*Je me suis fais avoir en beauté. Bien sûr qu'elle a un copain. Et moi qui voulais lui décrocher la lune...*

 

*Je n'oublierai jamais le regard que me lança Castiel en partant. Un regard plein de dégoût et de mépris... Ça me dégoûte. Je me dégoûte. Je me donne envie de vomir...*

 

Dake : Ça va ?

Maryko : Oui oui, ça va. C'était juste... Le chien.

Dake : Le chien ?

Maryko : Oui. J'ai eu peur et j'ai pleuré, c'est tout.

Dake : Alors la tomate ni était pour rien ? Maintenant je m'en veut de lui avoir crié dessus.

Maryko : C'est vrai ?

Dake : Non. Il essayait de te draguer. Et tu sais ce qui se passe si on touche à mes affaires.

Maryko : … Je... Je crois que je vais rentrer.

Dake : Déjà ? Il est encore tôt.

Maryko : Je... Je suis fatiguée. Et j'ai du travail.

Dake : Bon, puisque tu insistes. Je te raccompagne.

Maryko : C'est pas la peine, je vais prendre le bus.

Dake : … Je vais finir pas croire que tu cherche à me fuir.

Maryko : Qui, moi ? Mais voyons Dake... Oh, désolée, mais faut que je cours, sinon je vais louper mon bus.

Dake : Maryko !

 

*Je ne me retourna pas et monta dans le premier bus. Pourquoi je n'arrive pas à lui tenir tête ? J'avais envie d'hurler, mais je me retenais. Lorsque que je sortis du bus, je me trouvais à l'autre bout de la ville. Je ne savais même pas quel bus j'avais pris, ni dans quel direction. Tout ce que je voulais c'était fuir. Je me suis mis à marcher. Marcher me fais du bien quand je me sens mal. Je me mis à penser à tout ce qui s'était passé aujourd'hui. Bordel mais qu'est-ce qui m'a pris ? J'en ai marre, à croire que je ne pourrais jamais avoir une vie normal. Arriver à la maison je monta dans ma chambre sans manger. Il était tard et pourtant je n'avais pas faim. J'inventai une excuse pour expliquer mon retard à mes parents, comme quoi j'avais eu du travail au lycée. Ma mère vit ma tête et le sac de lingerie, mais ne dit rien. A croire qu'elle savait ce qui c'était passé. J'essayai de travailler, mais je ne pu me concentrer. Je n'arrivais pas non plus à dormir. Tout ce que j'arrivais à faire c'était pleurer. Pleurer pleurer et encore pleurer*